Les Chroniques Ludiques

 


   
EMERGENCE 3

Comme a l'habitude de dire mon paternel : jamais deux sans trois!
Ok, le vieux parlait bière et pas fermeture de puits d'émergence locuste mais manifestement pour l'autre salopard de sergent c'était du pareil au même.
Je me retrouvais donc encore de corvée d'émergence mais cette fois-ci j'avais pas l'intention de me faire chier dans les bottes.

Lorsque j'arrivais sur l'terrain, y'avait déjà un beau comité d'accueil, une crevure de drome en voulait manifestement à ma peau. Mais pas question de perdre du temps, d'après mes infos il y avait une cache de grenades bolos à proximité du puits, je fonçais donc droit devant en profitant des couverts et en tirant au hasard, des fois que, sur un malentendu, un locuste se prenne une balle dans la tronche : le plan était simple, je m'pointais à la cache et je transférais les grenades directement du stock vers le puits d'émergence jusqu'à ce qu'il pête.

Manque de bol, les locustes étaient pas vraiment d'accord et je me vite suis retrouvé cerné...

Je slalomais entre les rebuts et les drones en remerciant la destinée de ne pas trouver de boomer sur mon chemin. Manifestement les ces gros enfoirés avaient autre chose à faire que de me balancer des pruneaux. En moins de deux, j'étais à proximité du puits.

Je piochais une grenade bolo dans la cache et je la balançais directement dans le puits. BOUM! Il était scellé. Un boomer (merde!) et un rebut avait cependant eu le temps de s'en extirper mais j'avais prévu le coup : avant même qu'ils puissent dire "groumph!" je leur balançais directement une deuxième grenade. BOUM! Le puits était nettoyé.

Mais les locustes que j'avais tenté de semer avaient retrouvé ma trace et me fonçais dessus. Je jouais de la tronçonneuse pour me débarrasser des rebuts qui s'agrippaient à moi et finalement je me retrouvais nez à groin avec un drone, le dernier locuste du coin.

4J'étais salement amoché et je me voyais de retour à l'infirmerie quand l'enfoiré a pointé son arme vers moi... Mais il n'était manifestement pas doué avec un flingue et la dernière chose qu'il a vu était la lame de ma tronçonneuse qui lui découpait la face!

Mission accomplie me disais-je et j'avais bien raison mais mon salopard de sergent était pas vraiment d'accord.
J'avais foiré deux autres missions d'après lui et maintenant que j'étais en pleine forme il avait bien l'intention de me le faire payer en m'envoyant en vacances quelques temps... Au gnouf!
ordel de merde! Engagez-vous qu'ils disaient...